allons z'enfants

Publié le par paquito

Crise de la presse et crise tout court obligent, l'époque est aux nouvelles formules : le Monde, Libé, le figaro, et même, pour mon plus grand bonheur, les Inrocks.

Mais mon blog aussi est en crise, les amis. Alors moi aussi, ce soir, j'entame ma nouvelle formule !

Afin de reconquérir mon lectorat que je n'ai jamais eu, le challenge est de taille : écrire un article quotidien, si, si, mais pas un truc long et compliqué comme avant, nan, en une prise, comme aurait dit le grand Maurice (une bière offerte à celui ou celle qui devine de quel Maurice je parle).

L'idée : faire écho et commenter en moins de 15 minutes top chrono une idée ou un événement d'actualité du jour ...

Allez, je suis chaud, et ce soir, histoire de faire gauche populaire, je vais citer deux héros de mon enfance, Renaud et Platoche. Reconnaissez que je tape dans le haut niveau.

Il y a vingt ans de cela déjà, le père Séchan nous avait bien fait marrer en brocardant certains primates du sexe masculin "jouant au foot ou à la guerre, déifiant les crétins en bleu, insultant les salops en vert".

C'était bien vu, et Clausewitz ne démentirait pas que le foot, comme la politique, est peu le prolongement de la guerre en temps de paix.

Alors forcément quand, pris par des accès de Lepéno-sarkozite aigüe, certains médias relaient les inquiétudes des vrais patriotes qui s'offusquent que la bande de pieds carrés qui porte le maillon du onze de France chante mal la Marseillaise, il faut que ce soit notre Platoche national, héros parmi les héros, qui vole au secours de la gauche bien pensante, forcément condamnée au silence.

Ce bon vieux numéro 10 n'est pas complètement cuit, lui qui déjà à la grande époque affichait souvent dans son seul cerveau plus de neurones que dans le reste du stade réuni.

 

Michel-Platini.jpg

Eh, il s'appellerait pas Hortefeu, des fois, le rouquin en rouge complètement largué par l'action, là au fond ... ?

 

Au fait ! Dans "so foot", relayé par les inrocks de la semaine, ce bon gros Michel se lâche. Appréciez, c'est un caviar, comme aurait dit Didier Six :

"aujourd'hui si tu chantes pas la Marseillaise, c'est que tu n'aimes pas la France. Moi, la Marseillaise, je ne l'ai jamais chantée, et pourtant j'aime la France. Les onze en face de nous, sur le terrain, ils ne viennent pas égorger nos fils et nos compagnes, ils veulent juste nous prendre le ballon"

Allez, Besson, ramasse ta tête : celle-là, elle t'enlève les toiles d'araignée dans la lucarne.

 

 

 

 

Publié dans Le zami de la semaine

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I
<br /> Coté playlist ça dort mec !<br /> <br /> <br />
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N
<br /> C'est bien que tu te remettes un peu au boulot. Il était temps !! Bon ça tombe bien ça, je monte bientôt à Paname et je crois que je ne vais pas sucer que de la glace. Une bière mon cher Maurice<br /> ... Pialat !<br /> ;-)<br /> <br /> <br />
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P
<br /> <br /> bien vu, nico du coteau !<br /> <br /> <br /> en effet, et c'était pas maurice du coteau, même s'il a plein de talent aussi<br /> <br /> <br /> <br />